Mariage Civil – Sandrine & Vincent

Quand on est photographe de mariage, nous sommes foncièrement touché par les couples qui nous font confiance pour partager ce moment unique afin de l’immortaliser. De la première rencontre jusqu’à la remise des photos, on a forcément été marqué par leurs univers : leur amour, leur humour, leurs petits côtés un peu « décalé » ou juste leur candeur.

Mais il y a toujours un couple, de temps en temps, qui vous marque plus que les autres. Un couple qui vous émeut ou qui vous attrape directement par le coeur et que vous pourriez suivre à l’autre bout du monde pour des projets photographiques et humains hors du commun.

J’ai eu la chance de rencontrer un tel couple l’année dernière.

Cela fait un bon moment en terme de photos que je les suis : photos de grossesse, photo de leur bébé, photo de leur « Save the Date », photo de leur mariage religieux très bientôt. Mais aujourd’hui, je vais vous parler de leur mariage civil.

Rendez-vous est donné en Suisse, où ils résident, pour faire une série de photos en vue de leur union à la mairie. Nous déambulons donc dans les rues, discutons d’Amour (le leur, celui de nos enfants, de la vie en général…) et prenons aussi quelques photos, bien-sûr.

Ce qui me frappe avec Sandrine & Vincent, que ce soit quand je les vois ou juste quand je fais le post-traitement de leurs photos, c’est ce lien invisible à l’oeil mais tellement puissant qui les unis l’un à l’autre. Un lien si fort, si puissant, que je suis toujours emporté, emmené en un pays où il fait bon vivre, où règne une incroyable bienveillance, de l’amour, de la douceur et une belle légèreté…

Finalement, être photographe, c’est avoir tous les jours sa petite ration de bonheur et de pouvoir en faire profiter les autres, l’immortaliser pour ceux qui la vive et la partager à ceux qui sont en manque.

Je ne me lancerai pas dans d’autres envolées lyriques mais, je vais laisser la parole aux photos, afin de vous faire partager un peu de ce que je ressens auprès d’eux.

Merci encore Sandrine & Vincent pour votre confiance maintes fois renouvelée, un bisou à votre petit trésor et à très bientôt pour de nouvelles aventures photographiques…

 

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Serena ou la maternité d’une miss

Pour un photographe, un shooting maternité en extérieur est toujours un moment artistiquement excitant et un peu stressant : il faut penser à la gestion d’une lumière que nous ne contrôlons pas, un environnement que nous ne maîtrisons pas et un modèle qui ne sait évidement pas poser (et encore moins lorsque le modèle est enceinte)

Avec Serena, ce dernier paramètre m’inquiétait beaucoup moins : les podiums, elle connait !

Et bien…….Non !

Oui, elle connait effectivement, et bien que cela fasse un moment qu’elle ne se soit pas prêtée à ce type de jeu, les automatismes reviennent vite ! Par contre, une belle femme, même un mannequin, reste novice dans l’art de poser enceinte : la maternité change pas mal de paramètres sur le regard que l’on porte à son corps et comment on l’appréhende….

On peut se sentir aussi belle, à l’apothéose de la grâce et de la féminité, que finalement aussi proche d’un cétacé échoué sur le périph’ à l’heure de pointe.

Notre rôle, en tant que photographe, c’est de discuter avec notre modèle, voir dans quelle catégorie elle s’est rangée et surtout beaucoup rassurer. Si les mots ont leur importance, les premiers clichés vont terminer le travail et sceller le rapport de notre modèle à son image pour le reste de la séance (et parfois de sa grossesse !).

Fort heureusement pour moi, Serena, malgré quelques blagues qui me laissent penser qu’elle se sent parfois proche de nos fameux mammifères aquatiques, prend sa maternité, et la vie en général, avec une philosophie de vie ultra positive. C’est simple, elle est continuellement de bonne humeur : un rayon de soleil pour celles et ceux qui la croisent.

Mais revenons à notre shooting proprement dit. Nous voici donc au bord du lac de Neuchâtel, un beau matin de mars, sur un spot que j’avais repéré quelques années plus tôt. Serena m’attendait patiemment dans sa voiture, (il faut avouer qu’après 2h30 de route et quelques bouchons imprévus, j’avais 10 bonnes minutes de retard). Je commençais ainsi la séance par de plates excuses.

Ayant le plaisir de connaître Serena depuis pas mal de temps, nous entamons notre séance photo par des retrouvailles chaleureuses et faisons le point sur nos évolutions respectives depuis la dernière fois. Ensuite, je lui fais découvrir le terrain de jeu de cette matinée. Malgré le fait que mon modèle soit une autochtone, j’ai le grand plaisir de lui faire découvrir ce coin et c’est une agréable découverte pour elle…. du coup, tout va bien pour le moment !

On jette ensuite un coup d’oeil à la garde robe de mademoiselle. Je préfère, dans la limite du possible, utiliser les habits de mon modèle : les photos sont ainsi vraiment uniques et à l’image de celle que je photographie car c’est forcément elle qui les a choisis. Une fois les vêtements retenus, je la laisse se préparer et je l’attends au pied du petit ponton de bois.

Les « fondamentaux » de Serena reviennent vite, les poses sont forcément un peu différentes mais son naturel et sa beauté transforment chaque cliché en un moment de grâce.

Malgré une lumière un peu dure du milieu de journée (et oui, l’emploi du temps de notre future maman ne nous laissait pas plus de latitude), Serena resplendit, les poses s’enchainent et les cartes mémoires se remplissent de moments, rares, uniques et surtout : magiques.

Après presque 2 heures de shooting intense, de changement d’habits, de cache-cache avec 2 petites filles intriguées par la demoiselle et son photographe mais souhaitant elles aussi jouer autour de la petite cabane sur pilotis, et de scènes glamours et inspirées, il est temps de faire une pause, prendre un petit café pour se redonner un second souffle et aller sur le second lieu de shooting.

Serena a un souvenir d’enfance, un souvenir attaché à un lieu précis, aux abords du jardin botanique de Neuchâtel. C’est donc très naturellement qu’elle a souhaité boucler la boucle en revenant sur les traces de son enfance pour y semer quelques graines de sa future famille.

Nous montons donc inlassablement sur les petites routes du centre de la ville helvétique pour nous retrouver subitement à flanc de coteau arboré. Point de grand parking mais une simple rue bordée de quelques emplacements dédiés aux voitures. Dès que l’on met pied à terre, on passe du bitume à la verdure, sans transition.

Le temps a changé, un voile blanc recouvre maintenant le ciel neuchâtelois laissant filtrer une lumière tamisée au milieu d’un paysage devenu bien plat, photographiquement parlant. L’endroit n’est pas forcement des plus photogéniques, mais il s’y dégage une atmosphère particulière, apaisante et sereine. Je comprends pourquoi ce lieu parle à Serena bien que je n’y ai pas ses souvenirs.

Je pars en reconnaissance le long du petit sentier escarpé qui mène à un joli point de vue d’après mon charmant modèle. Le long du chemin, je me fais la réflexion que cette ascension risque de fatiguer Serena voire même de provoquer quelques contractions : est-ce bien raisonnable ? Mais je connais son tempérament de feu et son caractère : ce n’est pas une montée un peu raide qui va l’arrêter.

Arrivé tout en haut, le paysage qui s’étend au loin est magnifique : les sommets des Alpes Fribourgeoises avec leur manteau blanc, posées juste derrière les eaux du lac, miroitant. Malheureusement, le premier plan avec le stade de Neuchâtel et les immeubles font moins rêver : il va falloir que je trouve un angle de vue différent. Je me retrouve donc couché aux milieux des ronces que j’essaie « d’élaguer » à grand renfort de couteau Suisse (je ne crois pas aux coïncidences !!), vestiges de mes années en autochtone… Je dois bien admettre que je suis loin d’un MacGyver qui, avec ce type d’instrument, un trombone et un élastique pouvait construire un mini réacteur nucléaire !! Après plusieurs écorchures et quelques décilitres d’huile de coude, je finis par me faire un petit coin où m’allonger.

Qui a dit que photographe est un métier facile ? On ne s’ennuie jamais, c’est aussi pour cela que j’adore mon métier.

Il est temps d’aller chercher Serena qui doit m’attendre en bas, au début du sentier.

Je me dépêche de redescendre, je n’aime pas faire attendre et, en plus, le temps vire vraiment au « pas beau ». Je retrouve Serena au tiers du chemin, faisant l’ascension doucement mais sûrement. Nous finissons par arriver à un virage agrémenté d’un bel arbre, on s’essaie à quelques prises : Ce qui m’étonne le plus chez Serena, c’est son naturel face à l’objectif : elle ne triche pas, ne joue pas, elle irradie naturellement de beauté et de grâce. Malgré des conditions météo qui n’ont plus rien à voir avec le matin, elle rend les photos belles rien que par sa présence et la bienveillance qui émane d’elle.

Vient ensuite le spot final avec un banc de pierre et mon petit coin « piquant » pour les derniers clichés de notre séance. Serena se laisse guider sans jamais rechigner, toujours pleine d’énergie et d’enthousiasme quelques soient mes idées de prises de vue.

La dernière prise enregistrée, je vois apparaître un peu de fatigue chez la future maman : au 8e mois de grossesse, c’est quand même fatiguant ce type de séance. Elle l’avait bien caché jusque là, mais une fois l’excitation retombée, le poids de la grossesse reprend le dessus.

Il est temps pour moi de laisser Serena aller prendre un repos bien mérité et voguer tranquillement vers fa fin de sa maternité. Quant à moi, je reprends la route, des images plein la tête et les appareils photos.

Quelques jours plus tard, Serena a reçu ses photos. De mon côté, j’ai reçu un grand cadeau de sa part : la confiance ! La confiance pour immortaliser un moment unique et magique dans la vie d’une femme, surtout pour sa première grossesse.

Serena, je te remercie encore pour la confiance que tu m’as témoignée, ta gentillesse sans limite, ta bonne humeur communicative, ton professionnalisme, ta grâce comme ton naturel devant l’objectif et de m’avoir permis d’immortaliser ce moment unique dans (une) ta vie.

 

Red

Red

In The Air

In The Air

Attente

Attente

A Couvert

A Couvert

Mélancolie

Mélancolie

Waitting

Waitting

Vers L'avenir

Vers L'avenir

BabyStar

BabyStar

Wind

Wind

Champêtre

Champêtre

Sur La Stelle

Sur La Stelle

Rendez-vous est donné samedi 12 mai au milieu de nulle part, dans une petite ferme adossée au flanc d’une montagne vosgienne, entre sapins affûtés et vallées verdoyantes.

Je retrouve une chouette bande de copines, toutes en rose vêtues, sauf la future mariée, Maud, qui est en blouse et chapeau de paille avec ce petit truc en plus qui me laisse dire que ces demoiselles sont un brin taquines : les crocs roses ! Tout ce petit monde est en train de fêter dignement la fin d’une tranche de vie et surtout de profiter de ces derniers instants, rituel éphémère de conjuration avant une nouvelle vie qui commence, si différente de la précédente…?

En tout cas, le ton est là : bonne humeur, rigolades et confidences entre copines. Autant vous dire que pour le photographe, ce n’est que du bonheur d’arriver au milieu d’un tel groupe…

On attaque direct avec le premier atelier : atelier boulangerie.

Etonnement : pas de farine qui vole mais plutôt des discussions éveillées par la sensation de la pâte sous les doigts pour une matière plutôt « inspirante ». Les langues se délient, les regards complices se croisent, la gêne de la présence du photographe disparait très vite et les instants magiques commencent rapidement à s’enregistrer sur la carte mémoire.

C’est beau, c’est simple, c’est évident : comme le lien d’amitié (ou de famille) qui les lie.

Une fois le pain spécial EVJF pétri et mis au four, reste une corvée inéluctable mais un peu plus décalée ici, la vaisselle !
Nous sommes ici en mode « Petite maison dans la prairie » et le lave-vaisselle se présente sous la forme d’une auge de belle facture et alimentée par une source. On rince donc les ustensiles de cuisine, un peu, et les doigts manucurés, beaucoup. L’endroit, un peu exigu, à l’ombre d’un bosquet, offre une atmosphère plus intimiste et donc plus propice aux confidences entre filles…

Petit passage obligé par la sacro-sainte photo de groupe. On trouve un petit muret et des escaliers, on tente de récupérer tout le monde et c’est parti !
Allez, après une photo classique vient l’idée, surgissant de nulle part, tel le clown qui sort de sa boite : «  et si on faisait toutes des grimaces ?! »
C’est pas gagné, faut retrouver sa grimace d’enfance, celle qui faisait pester nos parents quand on la faisait et bien rire les copines. Finalement, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas et la crise de rire repart de plus belle. Si quelques unes étaient encore un tant soit peu tendues, on peut dire que c’est bien terminé. Du coup, elles ont gagné le droit d’avoir 5 minutes quartier libre.

Mais à peine le temps de s’asseoir et de se lancer dans des discussions plus « posées », voici l’arrivée du second atelier.

Notre maître loyal du jour tend à quelques unes de ces demoiselles des sangles en cuir…. Serait-on passé à une autre thématique ?

Second atelier : Ânes & mulets.

Et bien non, nous sommes toujours dans un EVJF champêtre et la belle bande de copines doit aller chercher les ânes et les mulets en vue d’une balade en forêt. Désolé pour mes lecteurs à l’esprit mal tourné…

Nous descendons le chemin de la ferme jusqu’au pré aux ânes. Maud se laisse guider, de bonne grâce : c’est sa journée et elle rayonne au milieu de ses amies. Sa joie de vivre communicative ira même jusqu’à adoucir l’humeur parfois bougonne de cet équidé.
Malheureusement, toutes ne pourront pas en dire autant, et heureusement d’ailleurs, il ne faudrait pas faire retomber l’ambiance.

Après avoir fait ami-ami avec leurs nouveaux copains poilus, ces demoiselles remontent en leur compagnie jusqu’à l’écurie où ces messieurs seront brossés avec amour. Le destrier de Maud se verra même gratifié d’une selle afin de servir de fière monture à la princesse de ce jour.

Tout le monde part ensuite faire la balade promise, en forêt, côte à côte avec les ânes, finalement bien coopératifs quand on les amène là où ils veulent.

Au bout de cette aventure forestière, Maud va avoir l’honneur et le privilège de rentrer en chevauchant ce « pure-sang mêlé » jusqu’à la ferme.

Et si au début, on rigole gentiment, on joue à la reine saluant de la main ses sujets mais néanmoins amies, du haut de son drôle d’étalon, on fait moins la maligne quand Bourriquet se met au galop, sauf les dits « sujets » qui, eux, s’en paient une bonne tranche…

Mais notre future mariée est une vraie cavalière champêtre et profite d’un instant aussi rocambolesque que désopilant. Elle passe un super moment et cela se voit !

Tout le monde rentre en file indienne pour libérer les animaux de leurs sangles et, après une dernière caresse, les ramener dans leur enclos.

Vous pensez qu’elles en ont fini avec les animaux de la ferme ? Attendez le prochain atelier…

Troisième atelier : les chèvres de M. Seguin.

Et oui, maintenant, on remonte le chemin qui serpente le long de la montagne pour aller retrouver les chèvres en liberté et les ramener à l’étable. Si elles croyaient être définitivement libres, elles se trompaient !

Petite parenthèse du photographe qui passe 1 minute en mode «#jadoremonmétiermaiscestdusport» :
Courir pour rattraper un groupe de filles et faire des photos de la tête à la fin du cortège, puis courir pour repasser devant la tête de l’expédition, alors qu’elles marchent le long d’un chemin de montagne, sous le soleil (bon il y a la couverture des arbres mais quand même!) et qu’elles refont ce chemin dans les deux sens 3 fois de suite => bon ben je n’aurai pas besoin de faire du sport cette semaine !!!
Voilà, ma minute Caliméro étant passée, je ferme la parenthèse.

Nous finissons par retrouver nos ruminantes à barbichette qu’il faut convaincre de bien vouloir redescendre avec de parfaites inconnues toutes de rose vêtue. Si l’âne a la réputation d’être têtu, la chèvre aurait pu lui voler largement ce titre avec un côté « j’fais c’que j’veux quand j’veux » supplémentaire.
Les jeunes demoiselles se font emmener à droite et à gauche comme de malheureux fétus de paille dont les jolis yeux n’ont absolument aucune emprise sur le caractère indocile du caprin.

Bon gré, mal gré, et après quelques fous-rires mémorables, les petites rebelles au poil rêche arrivent à l’étable avec leurs copines en rose, où, cerise sur le gâteau, Maud, l’héroïne de la journée, va avoir l’insigne honneur et la chance de pouvoir passer à la traite !

Malgré une petite expérience dans le domaine avec une vache rencontrée quelques années plus tôt, la main est plus déterminée que l’envie. Néanmoins la réussite est au bout du pis et le lait jaillit avec force et vivats des amies partagées entre admiration et léger dégoût…

Quatrième atelier : celui du photographe avec des photos des copines, une par une autour de la future ex jeune fille.
C’est le moment de se lâcher pour la postérité, mais aussi et surtout, de trouver l’expression qui définit le mieux ce lien qui lie 2 personnes ensemble, ce trait qui rassemble, cette étincelle qui a fait de deux étrangères des amies pour la vie.

C’est ainsi que s’est achevée la séance shooting Enterrement de Vie de Jeune Fille (ou EVJF pour ceux qui n’auraient pas encore compris…) de Maud.

Je tiens à remercier tout particulièrement sa soeur Justine, pour sa confiance et sa bonne humeur. Je remercie aussi toute la bande de super-copines, pour m’avoir permis de rentrer avec autant de facilité et de simplicité dans l’intimité de ce jour et de la grande complicité qui les lie ensemble.
Enfin, un grand merci à Maud, la future mariée, pour sa générosité à l’image, sa bonne humeur mêlée de bienveillance, sa beauté naturelle dont mon objectif n’a pu montrer qu’un pâle reflet de la réalité.
Vous serez une mariée magnifique et je vous souhaite tout le bonheur du monde pour cette journée comme les milliers d’autres qui suivront.

Cuisine De Groupe

Cuisine De Groupe

Belles Boulettes

Belles Boulettes

Joie

Joie

La Main À La Pâte

La Main À La Pâte

Bonheur

Bonheur

Elle N'est Pas Belle La Vie ?!

Elle N'est Pas Belle La Vie ?!

Pain D'EVJF

Pain D'EVJF

Vaisselle

Vaisselle

Grimaces

Grimaces

A Cheval !

A Cheval !

Un p'tit coup de brosse

Un p'tit coup de brosse

Complicité

Complicité

Au Galop

Au Galop

Heureuse

Heureuse

Vient Par Là...

Vient Par Là...

Haut Hisse

Haut Hisse

Au Galop

Au Galop

Au Galop

Au Galop

Fin De Balade

Fin De Balade

Retour

Retour

En Avant

En Avant

La Grande Classe

La Grande Classe

#LauraIngalls

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Justine

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Chapeau

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Maud Et Cie

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Maud Et Cie

Maud Et Cie

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